Le mur végétal revient sur le devant de la scène

Connu également sous le nom de jardin vertical, le mur végétal s’intègre aisément à la décoration intérieure ou extérieure d’un bâtiment. Particuliers et entreprises s’intéressent de plus en plus à cette technique d’ornement mural dans le but d’allier esthétique et bien-être. Le mur végétalisé peut être réalisé avec des plantes naturelles ou artificielles. Envie d’en savoir davantage ? Lisez l’article !

 

Où installer un mur végétal ?

Façade, salle de bains, salon, chambre, cave, grenier, hall, descente d’escalier… n’importe quel lieu peut être agrémenté d’un jardin vertical. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas du tout dangereux de faire installer des plantes dans la chambre à coucher. Le jour, elles émettent de l’oxygène grâce à la photosynthèse. Et la nuit, elles respirent normalement en dégageant du dioxyde de carbone à un taux presque insignifiant. Il serait alors, exagéré de dire qu’un mur végétalisé peut perturber votre sommeil. Au contraire, il contribue pleinement à l’assainissement de l’air dans la pièce en raison des vertus dépolluantes des plantes.

Dans une pièce sombre, il convient d’utiliser une source d’éclairage qui pourra apporter une lumière suffisante pour le développement des plantes. Pour certains végétaux comme les lierres, l’absence de lumière naturelle leur est favorable. Ils doivent alors être placés dans des pièces faiblement éclairées telles que le sous-sol ou les caves voûtées.

Néanmoins, l’installation d’un jardin vertical est à proscrire dans les endroits suivants :

  • un lieu exposé directement au soleil qui risque de brûler les plantes ;
  • une véranda ou un jardin d’hiver où la température négative est insupportable pour les végétaux ;
  • un endroit à proximité d’une source de chaleur (cheminée, gazinière, etc.) qui s’avère dangereuse ;
  • un couloir à forte fréquentation. La plupart des plantes grimpantes occupent beaucoup d’espace. Les passages trop nombreux risquent de les endommager rapidement.

Si la pièce à orner est un magasin, il est recommandé de poser le mur végétal près de l’entrée, dans la vitrine ou bien sur la façade. Cela permet de capter l’attention des passants. Dans un restaurant, le mur vertical décorera les coins proches des tables qui attirent moins les clients (arrière salle, sous-sol…).

 

Pourquoi opter pour un mur végétalisé ?

Outre l’aspect esthétique inégalable offert par le jardin vertical, celui-ci a d’autres avantages qu’il faut considérer. Un mur végétal agit comme un isolant phonique. Il permet alors de réduire les bruits environnants et les échos à l’intérieur d’une pièce. La façade végétalisée absorbe le bruit à 41 %. Si vous souhaitez effectuer des économies d’énergie, le jardin vertical est votre allié. En effet, celui-ci est un isolant thermique efficace. En hiver, la chaleur présente à l’intérieur du bâtiment est conservée, ce qui vous permet de diminuer l’utilisation du chauffage. Lors de la période de forte chaleur, une façade végétale réduit l’impact du rayonnement solaire sur la maison.

Les bâtiments pourvus de murs végétaux sont à l’abri de l’humidité et de la pollution. En effet, les plantes et les substrats absorbent l’eau de pluie, ce qui réduit la quantité d’eau déversée dans les égouts. Par conséquent, le niveau de la nappe phréatique demeure stable et le risque d’inondation reste minime. En outre, les poussières fines de l’air sont filtrées par les végétaux.

Installé à l’intérieur, le mur végétal contribue à la purification de l’air grâce aux diverses plantes dépolluantes qui le composent.

Parmi les plantes rampantes et grimpantes les plus prisées figurent :

  • l’aglaonéma : absorbe efficacement les composés organiques toxiques présents dans l’air tels que les formaldéhydes ou les COV comme le benzène ;
  • le chlorophytum ou « plante-araignée » : élimine de manière surprenante le monoxyde de carbone (en seulement 24h !). Cette plante lutte également contre les toluènes et les formaldéhydes.
  • le syngonium podophyllum : indispensable dans un atelier d’arts plastiques. En effet, il filtre le xylène, un composant toxique contenu dans les vernis, les colles et les peintures.
  • le figuier à feuille de sabre : idéal dans une cuisine récemment rénovée. Il permet de lutter contre les composants nocifs présents dans les meubles en bois aggloméré : le formaldéhyde et le trichloréthylène.
  • le spathiphyllum : la reine de la dépollution. Cette plante débarrasse l’air de l’ammoniac, du benzène, du formaldéhyde, du xylène et du trichloréthylène.

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