Vous avez opté pour le plancher collaborant pour le nouvel aménagement de votre bureau. Mais, quelle technique d’isolation choisir ? Il existe une variété d’options, et chacune a ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, une construction hybride est plus coûteuse qu’une ossature traditionnelle avec du contreplaqué, mais moins chère que la mousse en spray ou l’isolant rigide. Quelle que soit la décision finale, il y a certains éléments à prendre en compte avant de faire ce choix. Dans cet article, nous examinerons différentes techniques d’isolation pour les planchers collaborants à travers des exemples tirés de projets réels.

Construction hybride

La construction hybride est utilisée depuis les années 1990 en France comme méthode pour réduire la transmission du bruit dans les bâtiments. Elle consiste à poser un plancher structurel au sommet du bâtiment, puis à placer une couche isolante recouverte d’une finition décorative par-dessus. Ce type de construction se décline en de nombreuses variétés, avec un large éventail de conceptions, de matériaux et de coûts.

En général, le plancher structurel est fait en bois. Il dispose également de deux couches isolantes : en polyuréthane et en polystyrène. Celles-ci peuvent être suffisamment épaisses pour répondre aux normes de protection contre les incendies. Elles peuvent être recouvertes d’un matériau décoratif pour s’harmoniser avec le design du bureau. Il existe également des variantes de la construction hybride, comme l’utilisation de panneaux de béton. Mais cela nécessiterait une couche isolante plus épaisse, afin d’optimiser l’isolation du plancher.

Mousse

La mousse est un matériau isolant qui peut être pulvérisé sur la face inférieure du plancher structurel lors de son installation. Elle existe en polyuréthane expansible ou en polystyrène et est disponible en différentes épaisseurs.

Contrairement aux autres isolants, la mousse est relativement peu coûteuse. Elle est également facile à appliquer. Cependant, elle n’est pas assez épaisse pour l’isolation phonique. Elle n’est pas non plus très esthétique et on ne peut pas marcher dessus. Quoi qu’il en soit, elle peut être pulvérisée sur le revêtement de sol structurel.

Isolation rigide

Les panneaux d’isolation rigides sont installés au-dessus du plancher structurel et en dessous du plancher décoratif, de manière à les protéger. L’avantage avec cette technique d’isolation, c’est qu’elle peut être constituée de n’importe quel matériau, à condition qu’elle réponde aux normes de protection contre le feu.

Les panneaux rigides sont installés avec un grand espace entre eux et le plancher structurel, ce qui exige un haut niveau de précision pendant l’installation. Cela augmente le coût de l’installation, mais pas celui du revêtement de sol.

Cadre traditionnel avec contreplaqué

La méthode traditionnelle d’installation du revêtement de sol, qui est encore populaire aujourd’hui, consiste à installer un cadre et à recouvrir celui-ci de contreplaqué. Ce dernier est ensuite recouvert d’un matériau décoratif. Des feuilles d’isolation rigides peuvent être posées entre le cadre et le plancher structurel pour assurer une certaine réduction du bruit et une protection contre le feu.

Cette méthode n’est pas très efficace, et elle est également coûteuse par rapport aux autres techniques. Le plancher structurel est généralement en bois et peut être plus épais qu’il ne le serait normalement à des fins structurelles. Il est généralement constitué de panneaux OSB, qui ne sont pas aussi robustes que le contreplaqué.

Isolation par mousse pulvérisée

L’isolation par mousse pulvérisée est appliquée par-dessus et sous le plancher structurel. La couche supérieure doit être plus épaisse que la couche inférieure, car elle doit assurer la protection du plancher lors d’un incendie.

À titre d’information, le processus de pulvérisation peut être très bruyant, ce qui signifie que les occupants de la maison doivent être évacués pendant l’application de la mousse isolante.

Planchers en contreplaqué collaboratif

Si la construction hybride est installée au-dessus du revêtement de sol décoratif et sous le plancher structurel, la construction traditionnelle est placée avec un cadre et du contreplaqué. Ce dernier n’est généralement pas aussi épais qu’il le faudrait afin de réduire le bruit. Cependant, il peut être rendu plus épais en le recouvrant d’un revêtement décoratif et d’un matériau antidérapant.

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