L’eau est une denrée précieuse, toutefois, il ne s’agit pas d’une ressource inépuisable. De plus, elle peut coûter cher. Néanmoins, vous n’êtes pas obligé d’être raccordé au réseau public de distribution d’eau pour en bénéficier. En effet, vous pouvez opter pour le creusage d’un puits pour vous approvisionner. Il est possible que cela nécessite l’accomplissement de certaines formalités préalables comme l’étude de terrain. Suivez le guide pour plus de détails.
L’étude de terrain : une formalité obligatoire
La mise en place d’un puits implique l’installation de buses en béton emboîtées les unes aux autres. Les buses s’enfoncent dans le sol sous l’effet de leur propre poids. Pour cela, une étude du sol doit nécessairement être réalisée au préalable. Elle permet de vérifier la viabilité du projet. Il faut tout d’abord vous assurer que le sol est suffisamment meuble. La présence de pierres trop dures risquerait de compromettre la faisabilité du projet. Ensuite, il faut que l’eau soit présente à 6 ou 8 mètres de profondeur.
Une fois la viabilité du projet confirmée, vous devez déposer une déclaration à la mairie pour avoir l’autorisation de procéder à une captation d’eau. Cette formalité est obligatoire, que ce soit pour le creusage d’un puits ou dans le cadre d’un projet de forage. La déclaration doit être effectuée auprès de la mairie avant le commencement des travaux. Il est préférable de ne pas négliger cette démarche, sous peine de sanction. Certains prestataires comme BOISSINOT AGRI-TP peuvent prendre en main la réalisation des formalités administratives.
Les différentes techniques pour réaliser une étude de sol
Il existe deux méthodes fondamentales pour effectuer une étude de sol. Il y a d’une part le forage mécanique, et d’autre part le forage manuel. Le choix de la meilleure technique dépend d’un ensemble de paramètres, comme la nature et l’épaisseur des couches terrestres, l’existence de nappe phréatique. Il faut aussi tenir compte des diverses caractéristiques mécaniques des différentes couches de terre. Les informations à ce sujet sont disponibles auprès de l’administration de votre commune.
Le forage manuel
Le forage manuel est la technique à utiliser si les différents tests ont été réalisés à une faible profondeur. Toutefois, il est important que le sol n’ait pas fait récemment l’objet d’un remaniement. Vous devez creuser un pré-trou de 30 centimètres d’environ au-dessus de la nappe phréatique. Creusez jusqu’à ce que la tarière s’enfonce totalement dans le sol. Au fur et à mesure que vous creusez, ajoutez des rallonges. Placez ensuite un pré-tubage et creusez à l’intérieur de celui-ci.
Le forage mécanique
Quant au forage mécanique, il s’agit d’une méthode à privilégier s’il faut creuser très en profondeur. Cette technique permet d’évaluer le sol jusqu’à la couche dure. Vous pouvez utiliser des équipements comme des pompes et des compresseurs pour creuser dans le sol. Ou alors, le forage peut être effectué avec un marteau fond de trou. Celui-ci est particulièrement utile si vous rencontrez des roches dures comme le granit en creusant dans le sous-sol. La technique du « rotary forage » constitue également une bonne idée.
Ou alors, vous pouvez choisir des moyens mécaniques lourds, pour pouvoir atteindre des profondeurs plus importantes. En général, les équipements de forage sont installés sur des camions bien équipés. On se sert d’outils de forage rotatifs pour pouvoir creuser au-delà des roches dures comme le granit. Les équipements utilisés brisent les roches pour permettre au foret d’aller plus loin. Toutefois, s’il s’avère que le sol est mou, l’utilisation d’une tarière peut être utile. Le forage mécanique peut atteindre des centaines de mètres de profondeur. Toutefois, forer à une telle profondeur n’est pas toujours utile dans le cadre du creusage d’un puits.