Une cloison japonaise dispose de multiples fonctions. D’ailleurs, elle est très appréciée pour sa légèreté, sa finesse et sa capacité à intégrer à tous les styles de maison. Si vous avez pour projet de mettre en place une cloison japonaise, retrouvez le guide complet pour l’installation dans cet article.
Les caractéristiques d’une cloison japonaise
Une cloison japonaise a été, à la base, fabriquée avec du papier et du bois. On l’a retrouvé d’ailleurs dans les maisons japonaises pour séparer les pièces intérieures de l’espace extérieur. De nos jours, ce type de cloison est devenu un véritable élément de décor dans les pièces.
Les panneaux pleins coulissants ou ajourés en claustra caractérisent une cloison japonaise. Ils permettent à la lumière de traverser d’une pièce à une autre, notamment les modèles transparents. De plus, la partie inférieure de la cloison est lestée. Ainsi, le papier ou le tissu qui la constitue est tendu et ne représente aucun pli.
Les différents types de cloisons japonaises
Avant d’installer une cloison japonaise, sachez que vous avez le choix entre 3 modèles :
• Le panneau japonais tamisant : s’installant idéalement dans une chambre à coucher, ce type de cloison japonaise filtre la lumière et offre un éclairage doux.
• Le panneau japonais semi-occultant : grâce à son tissu trop serré, ce modèle offre une parfaite discrétion aux occupants. Cependant, il laisse pénétrer une faible quantité de lumière.
• Le panneau japonais occultant : ce modèle est idéal pour séparer les salles de bains et les toilettes. Il laisse entrer une faible quantité de lumière, et l’empêche même de traverser la pièce.
L’utilisation et l’emplacement d’une cloison japonaise
Une cloison japonaise peut se poser dans n’importe quelle pièce de la maison. Polyvalente et flexible, elle peut être utilisée dans des situations différentes, notamment pour réaliser :
– des murs ;
– des portes coulissantes ;
– des placards ;
– des dressings, etc.
Par ailleurs, comme leur revêtement textile résiste à l’humidité, elle peut s’installer parfaitement dans un endroit humide comme la cuisine ou la salle de bains. De plus, elle est idéale pour cloisonner de petits espaces en laissant passer la lumière du jour.
Les différentes manières de poser une cloison japonaise
Pour installer une cloison japonaise, trois possibilités s’offrent à vous. Que vous l’utilisiez comme une porte, une baie vitrée ou un placard, une pose sur rail est toujours indispensable. Sa pose simplifiée consiste à l’installer dans une cloison en plaque de plâtre dissimulée sur un rail haut. La pose sur rail avec bandeau est faite pour une pose en applique afin que le système d’accrochage soit dissimulé. Si vous optez pour une pose au plafond, le mode de fixation est dissimulé par le rail haut avec deux bandeaux. Pour un rendu plus esthétique, utilisez un niveau à bulle pour marquer l’emplacement des trous avec un crayon au plafond. Ces trous servent à placer les chevilles avant l’insertion des panneaux et des bloqueurs pour une cloison coulissante.
Quelle que soit la manière dont vous procédez, laissez un espace vide de 1 cm entre les panneaux et le sol. Cela permet à la cloison japonaise de bien fonctionner et d’être bien fluide. Par ailleurs, vous pouvez bénéficier d’une fermeture plus adoucie en optant pour des panneaux équipés d’un système d’amortisseurs. Ce dernier type de pose est idéal pour cloisonner deux pièces.
Le budget à prévoir pour l’installation
Un projet d’installation d’une cloison japonaise est plus coûteux que celui d’une cloison classique. Le budget à prévoir dépend notamment des dimensions et des matériaux choisis ainsi que de son usage. Voici quelques fourchettes de prix :
– séparation entre deux petites pièces : 100 à 400 € ;
– séparation entre deux grandes pièces : 400 à 2 000 € ;
– brise-vue devant une fenêtre ou une baie vitrée : 150 à 1 500 € ;
– porte de placards : 150 à 800 €.